RONDE DES BRUYERES 2007

    Samedi 7 juillet, aprés avoir passé ma journée à mécaniquer la "tobec" pour être au point pour la balade, je charge cette dernière sur la remorque prét à partir car je ne veux pas arriver à la bourre le lendemain.  Dimanche 5 heures du matin, un coup de tonerre me reveille.... Zut, (je vous l'accorde, ce n'est pas exactement le mot que j'ai employé), je disais donc : Zut, la moto va se mouiller, j'aurai pas du la charger hier soir..... Impossible de me rendormir donc je me lève, m'enfile un café et me jette sur la télé pour regarder la météo, en vain, à cette heure là ce n'est que des feuilletons à l'eau de rose  ou des reportages sur la reproduction des cochenilles dans l'ouest de l''URSS en 1970. Tant pis, en attendant je vais finir de préparer le sac. La combine, je la prend ou je la prend pas mmmh .... je vais la prendre, je vais même prendre les bottes en caoutchouc tiens ! ......

QU'EST CE QUE J'AI BIEN FAIT. 

        Pendant le trajet jusqu'à USSEL, je passe en revue les stations de radio pour essayer de capter un flash météo. J'entends : "CRR.....aujourd'hui, temps orageux CRRR... majeur partie du territoaaare.... averses....CRRROUIC..", bof ! il a fait beau hier, un orage c'est passager, ça va se lever. T'as raison, compte la dessus et boit de l'eau fraiche....

  USSEL, glong, glong... Tiens le garde boue de la remorque qui se fait la malle. Ca promet.

 Arrivé sur le parking, deux motos présentes, l'organisation est là et le petit déj' est prêt. Mmmmh, un petit kawa Zaki ?... non moi c'est Fred. (pfou, humour à deux balles, normal pour un club à petit budget). C'est bon, personne ne semble avoir déclaré forfait à cause du temps car le parking se rempli peu à peu et les motos commencent à pétarader.

Je donne un coup de main à un Aveyronnais pour descendre une magnifique et rare ARIEL SQUARE FOUR et reste admiratif devant la qualité de la restauration et le bruit du moteur. mama mia...

Puis aprés le café, la brioche les salutations aux copains, ce sont les derniers préparatifs du départ. Pleins d'essence, accrochage de la plaque et puis on s'emballe tous dans du plastique pour se protéger de la pluie qui ne cesse de tomber. (du plastique, ça la fout mal pour une balade en ancienne).

Tout d'un coup, POUEEEET, c'est la corne de brume, signal du départ. Et c'est parti mon KIKI, petite traversée d'USSEL pour se la péter un peu devant les rares passants et on enfile sur des routes plus bucoliques passant par ST ETIENNE AU CLOS, CONFOLANT et premier arret à SINGLES pour la pause casse croute. YEEPEEEEH je suis arrivé à la première étape, j'ai battu mon record de l'année dernière. Nous nous stationnons sur une petite place en gravier et là que vois je ? Un équipage sur une Terrot, il me semble, mettre  la cabane sur le chien. Heureusement la chute à faible vitesse sera sans gravité. Un bon morceau de paté ou de jambon cru fera vite oublier l'incident aux victimes. D'autant que la table était bien fournie et il y avait de quoi se remplir la panse.

 

 

REPOUEEEETT, C'est reparti. Tiens, y'en a un qui se prend pour Georges MONNERET au départ du BOL D'OR 1950 en démarrant sa GIMA à la poussette. Est ce que c'est le petit rouge du casse croute ou l'humidité ambiante qui en est la cause. La suite nous apprendra que la dernière hypothèse était la bonne car elle finira par ne plus demarrer du tout. Dommage, un cantalou en moins.

Direction LARRODE, PUIS LABESSETTE, BEAULIEU, LANOBRE et tout d'un coup, un grand CROUIC.... GLING GLING GLING.... Nom de .... qu'est ce que j'ai cassé, non pas ça, pas la remorque. Pitié...

Mince, c'est le carter de chaine qui s'est cassé à une fixation et qui a fini dans la roue arrière. J'suis bon pour de la tolerie et de la peinture mais celà n'empèchera pas de rouler.

Ensuite petit défilé dans BORT LES ORGUES, CHEYSSAC et deuxième arrêt à SAIGNES pour le repas de midi au Relais Arverne. Hop on tombe tous nos combines et on se régale d'une salade auvergnate, d'une cuisse de canard confite, fromage et tarte aux pommes. Le tout accompagné d'un petit picrate de derrière les fagots. Tout ça nous fait oublier la pluie qui tombe à seaux dehors. Mais je pense que l'on a du être nombreux à se demander si les motos allaient repartir.

Aprés avoir repris des forces on se remballe dans le cellophane et on attaque la deuxième partie. YDES BOURG, Aïe, une dame chute avec son AUTOMOTO sur un tapis de feuilles, la encore rien de grave, juste de la tole. On repart, LARGNAC, YDES CENTRE, LE BOIS DE LEMPRE, CHAMPAGNAC LES MINES le tout toujours sous une pluie battante. Nous arrivons pour la dernière pause au Pont de VERNEJOUX qui enjambe la DORDOGNE. Nous distinguons dans la vallée des éclairs qui ne nous disent rien qui vaille quant à une éventuelle amélioration de la météo. Une réparation fissa sur la MZ BANNANE de Pascal qui perd ses boulons petit à petit et départ pour SERANDON, le barrage de MAREGE, NEUVIC, CHIRAC BELLEVUE, LA SERRE et retour sur USSEL avec le bouquet final. Je veux parler d'une saucée comme j'ai rarement vu, on n'y voit pas à 10 mètres, les routes sont innondées et la pluie single le visage comme si on nous passait la bouille au Karcher. Non di diou, comme on dit chez nous, les allumages vont en prendre pour leurs grades. Moi qui ai monté un condensateur en externe sous le carter moteur, je peux dire qu'il est étanche à trente mêtres avec toute l'eau qu'il a mangé.

Arrivé à USSEL, on remballe et on se retrouve enfin au sec pour la remise des trophées remis par Claudette, secrétaire du club qui a failli déclencher une bagarre générale tant étaient nombreux ceux qui se bousculaient pour lui faire la bise. Moi même je n'ai pu y parvenir car malheureusement j'étais trop loin et ceux qui se trouvaient devant moi était un peu trop costauds à mon gout.

La cérémonie a été cloturée par un apéro dont la recette maison a été appréciée de tous. A ce sujet, j'ai réussi à soudoyer le créateur de ce breuvage pour qu'il me donne la recette et suis prêt à l'échanger avec une paire de leviers de frein et embrayage pour mon avant guerre.

En conclusion, même si la fête a été gachée par la météo, nous avons, je pense, tous fait abstraction de çà car la balade était malgré tout de grande qualité avec des paysages magnifiques, des côtes d'enfer et surtout une ambiance et une organisation sans faille. Je ne suis pas du genre fayot mais bravo aux dirigeants, particulièrement à Marc et Serge qui ont du passer quelques nuits blanches pour que tout se passe sans incident. Bravo également aux personnes ayant assuré le jalonnage et l'assistance. Rendez vous à l'année prochaine en espérant que l'on ait meilleur temps.

 

Merci à Claudette et Pascal pour les photos.

Fred